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ville de paris - Page 25

  • POUR LES 50 ANS DU BD PERIPH A VANVES, UN JARDIN EST INAUGURE SUR LA COUVERTURE DE LA PORTE DE VANVES

    Même si Vanves et Malakoff n’y sont pour rien (sur le choix de la date) pour l’inauguration de la couverture de Bd Périphérique entre les portes Brançion et de Vanves et de l’espace vert aménagé dessus,  la mairie de Paris a choisit la date du Jeudi  25 Avril 2013, vers 11H15/11H30 pendant le prochain Conseil Régional. 40 ans plus tôt, Pierre Messmer alors premier ministre de Georges Pompidou, inaugurait le dernier tronçon de ce boulevard périphérique de 35 km de long, entre les portes Maillot et d’Asnières, dont l’aménagement avait débuté en 1959. Le premier tronçon a été creusé entre les portes d’Italie et de Chatillon et inauguré en 1960  et  le tronçon entre la Porte de Vanves et la porte de la Plaine dont une partie longe le Plateau de Vanves, a été réalisé et ouvert en Novembre 1963, ce qui fera 50 cette année.

     

    « Cette grande oeuvre n’a été possible que parce que deux conditions ont été réalisées. La première, c’est la continuité. Il n’était pas possible de réaliser une œuvre comme celle-ci s’il n’y avait dans le dessein d’abord, dans l’exécution ensuite, une continuité suffisante. Une continuité au niveau de l’administration de la ville de Paris (qui était dirigé alors par un Préfet et non un maire), une continuité aussi dans le district ( ancêtre de la Région Ile de France) et au Gouvernement. Et cette grande œuvre n’a été possible que dans la coopération, la coopération des services ente eux, et Dieu sait si la coopération des services à Paris et dans la régon parisienne est complexe et difficile, et une coopération surtout entre Paris, le District et l’Etat puisque de ces 2 milliards qui ont été dépensés,  l’Etat et la ville ont apportés chacun 40% et le District 20%. Cette cooopération qui était nécessaire et cette continuité qui a été utile sont pour nous un enseignement pour l’avenir de ce que nous voulons faire à Paris, car l’achévement du Périphérique est pour nous le début d’autres projets, mais aussi un enseignement pour l’avenir de tout ce que nous ferons dans la région parisienne et dans la France entière » s’exclamait Pierre Messmer dans son discours en vantant le « succés » du Périph où l’on enregistrait alors 160 000 passages de véhicules par jour (270 000 actuellementy) .

     

    Il était loin, d’imaginer que 40 ans plus tard, ce serait l’enfer, quite à chercher à le couvrir par certains endroits pour lutter contre le bruit et la pollution, «  recoudre le tissu urbain » comme c’est le cas à la Porte de Vanves. Le projet remonte au 18 Mai 2000 lorsque la mairie de Paris a signé un accord pour un projet ambitieux de couverture de cette voie rapide dans le cadre du Contrat de Plan 2000/06 signé par l’Etat et la Région, dans les secteurs des portes des Lilas, Champerret, Ternes et de Vanves. Mais voilà, ce projet a eu dés le départ du plomb dans l’aile, l’Etat tardant à à financer ces travaux qui ont été retardés plus d’un an puisque le coup d’envoi n’a été donné qu’en Juin 2006. il s’agissait de réaliser un tunnel de 410 m de long entre les portes Brançion et de Vanves recouverte d’une dalle de béton de 10 000 m2 de superficie et 75 cm d’épaisseur, et   un jardin de 7000 m2 sur la dalle. V.I. titrait alors : « un chantier nommé désir ». Il est vrai qu’il n’avait pas failli se faire à cause du désengagement de l’Etat qui reculait devant le coût des travaux qui dépassait très fortement (plus de 50%) les prévisions des études. Bernard Gauducheau avait reçu un courrier de Gilles de Robien, ministre de l’Equipement alors, UDF alors comme lui, qui lui expliquait que l’Etat ne pourrait verser sa participation financière au projet en 2005 et demandait à la ville de Paris et la Région de revoir la programmation du chantier qui a été retardé d’un an. Quant au jardin, son aménagement a été aussi retardé. Les travaux devaient commencer à l’automne 2008 pour se terminer au début 2009. Il ne sera inauguré que le 25 Avril 2013, car  la ville de Paris a pris son temps pour en se concertant avec les villes de Malakoff et de Vanves.

     

    A SUIVRE….  

  • LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : La Mairie demande une dérogation pour l’appliquer à la Rentrée 2014

    Le conseil Municipal qui se réunit Mercredi en fin d’après midi demandera une dérogation pour appliquer à partir de la Rentrée (de Septembre) 2014 et non 2013, la réforme des rythmes scolaires : « Il y a une tendance des villes à penser 2014 serait mieux approprié. Mais on ne va pas attendre de savoir quand. Nos services y travaillent avec l’inspectrice,  sur plusieurs hypothéses : Mercredi ou Samedi. La majorité va vers le mercredi matin. Mais nous ferons une consultation avant de prendre une décision » réponduait Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargée des écoles, lors d’une réunion publique de quartier en Décembre dernier.  Ce conseil municipal se déroule à un moment où  le décret sur les rythmes scolaires, vient d’être publié au Journal officiel. Il  prévoit que l’organisation de la semaine scolaire sera fixée par le directeur académique de l’éducation nationale pour une durée de trois ans sur proposition des élus locaux et du conseil d’école. Un fonds spécifique d’aide aux communes accompagnera cette réforme. Mais ce fonds n’est pas pérenne. Les changements de rythmes scolaires impliqueront l’organisation, notamment par les municipalités, d’activités périscolaires supplémentaires, et un surcoût pour les transports scolaires. Et c’est là que le bat blesse !

     

    Les élus locaux, comme à Vanves, sont très critique vu les conséquences financière d’une telle réforme qui risque d’affecter durablement les finances déjà fragiles des collectivités locales comme l’a constaté l’Association des Maires de France. « Il en coûtera en moyenne 150 € par enfant et par an, soit 600 M€ en année pleine (personnel encadrant, activités péri-scolaires, rammasages scolaires etc…) » selon les associations d’élus qui ont constatée que face à cela « le Premier ministe s’est contenté d’annoncer une prise en charge de 50 € par an » pouvant être portée « à 90 € dans les communes les plus en difficulté (entendre les communes gérées par la gauche )» ajoute le président UMP de l’Association des Maires Altoséquanais  (AM92), Jacques Gautier, Sénateur maire de Garches. « Encore faut il préciser que les communes qui ne se plieraient pas suffisamment vite et n’organiseraient la semaine de 4 jours et demi qu’en 2014, se verraient privés de cette aide ». Plusieurs associations d’élus ont commencé à demander le maintien, au-delà de la rentrée de septembre 2013, de l’aide de l’État prévue pour compenser partiellement le surcoût pour les collectivités du retour à la semaine de 4,5 jours en primaire. « Le fonds d’aide de 250 M€ doit être pérennisé car les dépenses induites par la réforme seront durables » 

     

    Ainsi pour une commune  comme la nôtre, il faut s’attendre à 1 à 2 points d’impôt supplémentaire soit plus de 300 000 €, voire 500 000 € pour certaines,  mais aussi des problèmes d’organisations entre écoles qui n’accueillent pas des centres de loisirs et celles qui en hébergent, sans parler du recrutement de nouveaux animateurs : « Les élus sont tous conscient qu’au-delà des 4 jours et demi, c’est le raccourcissement d’une heure à une heure et de demi de la journée des enseignants qui va obliger les villes à prendre en charge les enfants avec les animateurs municipaux. Rien n’a encore été précisé sur la formation de ces animateurs, et du nombre d’enfants qu’ils pourront encadrer (une classe pour un ensrignant ou yn animateur 8 enfants comme dans les centres de loisirs » s’interroge le Président de l’AM92.  « 100 personnes s’occupent des enfants et des jeunes dans les centres de loisirs. Des animateurs considérés comme des professionnels  qui prennent en charge les enfants plus longtemps maintenant que les enseignants. Des personnes sur lesquels on doit être exigeant. Et on ne parle pas assez  d’eux. Il y a encore une dimension qui n’a pas été prise en compte avec ses animateurs » notait d’aileurs Bernard Gauducheau.

     

    En attendant, les Conseils d’écoles de Vanves comme des communes riveraines de couleurs politiques différentes seront consultés avec des fortunes diverses. A Issy les Moulineaux, André Santini (UDI) qui a entamé une réflexion sur les rythmes scolaires depuis plus d’un an, pousse à sa mise en place dés la Rentrée 2013. Mais voilà, il a décidé de consulter tous les conseils d’école. Et le choix des enseignants qui sont contre cette réforme, risque de reporter son application à 2014. A Clamart le résultat risque d’être le même mais pour une autre raison : le parti socialiste avec ses groupes parlementaires font une très forte pression sur les maires socialistes pour qu’ils appliquent cette réforme dés la Rentrée 2013. Ce qui est le cas à Clamart, où son sénateur maire PS, Philippe Kaltenbach qui n’est pas très favorable à cette réforme, a décidé de consulter tous les conseils d’école. Ainsi il est à peu prés sûr,  que sa mise en  place sera reportée à la Rentrée 2014 à Clamart. Quant à Paris, tous les enseignants sont contre, comme l’ont montré les manifestations et les gréves de ces derniers jours : « Généralement les manifestations d’enseignants se terminent devant le Ministére de l’Education Nationale. Maintenant c’est place de l’hôtel de Ville sous les fenêtres de Bertrand Delanoë » expliquait un enseignant de Vanves.

  • VANVES CONCERNE PAR LE DEVENENIR DE LA PETITE CEINTURE FERROVIAIRE

    Les vanvéens comme les parisiens sont invités à participer ce soir à une réunion publique de concertation à 19h dans la salle des fêtes de la Mairie du 14ème arrondissement dans le cadre de la réflexion et de la consultation sur le devenir de la petite ceinture ferroviaire (PCF) lancées par la ville de Paris et RFF (Réseau Férré de France) auprés des Parisiens, des habitants des communes limitrophes et tous les acteurs concernés.  

     

    Le protocole qui a été signé en 2006 entre la Ville de Paris et RFF « pour permettre l’ouverture au public de certains tronçons, proposer des usages diversifiés et développer une mise en valeur concertée des emprises, propriété de RFF, respectant le principe de réversibilité dans la perspective d’une reprise éventuelle du trafic ferroviaire » expire en 2013. Il avait permis d’ouvrir des promenades (16e arrondissement en 2007, 12e en 2008, 15e en cours de réalisation), de faciliter des aménagements urbains mixtes autour du linéaire (13e, 19e), d’engager la valorisation de certaines gares  dans le respect de leur valeur patrimoniale et culturelle, et de mettre en place un programme socialement et écologiquement responsable, d’entretien des emprises de la Petite Ceinture par des chantiers d’insertion réalisé notamment par l’association Espaces qui intervient à Vanves pour l’entretien du talus de la vie SNCF le long de la rue Jean Bleuzen.

     

    Des négociations sont engagées entre la Ville de Paris et RFF en vue de son renouvellement, car cette ligne construite voilà 150 ans, constitue un lieu exceptionnel de par ses paysages inédits, ses qualités écologiques, la respiration qu’elle apporte au cœur d’une des villes les plus denses au monde, mais aussi par l’espace de liberté qu’elle représente en matière d’usages (territoire de graffiti, ateliers d’artistes, jardins partagés…) et d’innovation urbaine. RFF envisage de retirer du réseau ferré national les sections sur lesquelles il ne voit plus de perspectives pour un trafic ferroviaire lourd, à l’Est et au Sud principalement. Du coup, la Ville de Paris et Réseau Ferré de France « ont souhaité avancer dans la mise en valeur au bénéfice de tous de cet espace structurant du paysage, aux qualités écologiques nombreuses et aux potentiels multiples, en sollicitant l’avis des habitants de Paris et de la métropole mais aussi de tous les acteurs concernés ou intéressés pour imaginer quels pourraient être les usages futurs de la Petite Ceinture et de ses emprises : maintenir la possibilité de circulation de trains au sein du réseau dont RFF est responsable, ou la faire évoluer vers des modes de déplacements plus légers comme un tram, vers des espaces verts, voire des aménagements urbains » indique un communiqué de presse commun à la ville de Paris et RFF.

     

    Evidemment, les avis divergent sur son devenir, rappelant le débat qui s’était développé au lacement du projet du tramway des Maréchaux (T3) lors du mandat de jean Tibéri, où certains préconisaient d’utiliser justement la PCF comme l’avait fait les Hauts de Seine avec le T2 sur l’ancienne ligne Champs de Mars-Puteaux (Issy-Puteaux), et d’autres défendaient l’aménagement du tramway sur les boulevards des Maréchaux, ce qui a été fait par bertrand Delanoë dés le début de son mandat en 2001. L’AUT (Association des Usagers des Transports) IDF regrette que l’étude RFF/SYSTRA de 2006 qui a abouti à son classement  en zone de grands services dans le PLU de Paris, n’ait pas été rendu public à l’occasion de cette nouvelle consultation : « Elle montrait l’intérêt de la remise en service de la PCF tant pour un tram-train voyageurs que pour la logistique urbaine, avec des zones logistiques multimodales réparties le long de la ligne, comme la gare des Gobelins (sous la dalle des Olympiades), Bercy-Charenton, Batignolles ».

     

    Cette association s’oppose « au tronçonnage de la Petite Ceinture en trois parties au sort différent comme le préconise la seule étude présentée par la ville de Paris dans sa consultation ». Et elle demande « son maintien intégral, du Pont du Garigliano aux Batignolles via la Porte de Vincennes. Le prochain protocole doit préserver partout la plateforme et le gabarit UIC, et n’avaliser aucun aménagement irréversible, y compris dans les nouveaux quartiers type Masséna-Bruneseau ou Bercy-Charenton, et une voie ferrée circulable épisodiquement doit être maintenue ». D’autant qu’elle met en avant les chiffres de la fréquentation du T3, mis en service en 2006, qui a dépassé les prévisions, comme pour le T2. « Victime de son succès, la ligne frise déjà la saturation aux heures de pointe et lors de grands salons au Parc des Expositions et de spectacles au Palais des Sports de la Porte de Versailles. La vitesse commerciale est inférieure aux 20 km/h initialement prévus, la traversée des carrefours étant une source d’irrégularités. Le tram se révèle surtout performant pour assurer, mieux que le bus PC, une desserte locale fine. Mais il devra tôt ou tard être doublé par un mode de transport plus rapide et plus capacitaire, en site propre intégral… » expliquent ses responsables en pensant à la PCF.

     

    « Elle peut jouer pour un coût modéré un rôle régional en tant que rocade rapide en correspondance avec les lignes radiales. Alors que les points de correspondance entre modes lourds sont actuellement très rares dans les arrondissements périphériques, elle en offre en effet avec les RER B à E et toutes les lignes de métro sauf les 2 et 6 ». Tout en levant les critiques des riverains qui pourraient se plaindre du bruit : « Les matériels ferroviaires légers modernes sont très peu bruyants et seront assurément encore plus silencieux à l’avenir,  des protections phoniques adéquates achèveront d’assurer la tranquillité des riverains ». Tout en reconnaisant que «  l’emprise est souvent assez large pour que les deux voies coexistent avec un chemin de promenade et des plantations ». Ainsi l’AUT IDF demande le maintien intégral de la petite ceinture ferroviaire, du Pont du Garigliano aux Batignolles via la Porte de Vincennes. « Le prochain protocole doit préserver partout la plateforme et le gabarit UIC, et n’avaliser aucun aménagement irréversible, y compris dans les nouveaux quartiers type Masséna-Bruneseau ou Bercy-Charenton, et une voie ferrée circulable épisodiquement doit être maintenue ».